Post by Anonyme on May 16, 2005 9:00:53 GMT -5
In french:
"60 ans après, nous n’avons toujours pas compris ?
LA SHOAH ET LA MANIPULATION PUBLICITAIRE ET MÉDIATIQUE FRANÇAISE
jeudi 27 janvier 2005, Anonyme XXI
J’ai enfin vu "Shoah" de Claude Lanzmann et j’observe avec écoeurement les mensonges et bavardages médiatiques qui sont fait à propos de ce 60ème anniversaire. Je déclare 2005 "année de l’abolition des mass-média" par les citoyens !
Résumé de ma réflexion
pendant longtemps, l’extermination des juifs, tsiganes, handicapés mentaux, prisonniers politiques, homosexuels, noirs, arabes... tous ceux que le nazisme avait désigné arbitrairement comme sous-hommes, pendant longtemps, ces événements m’ont paru incompréhensibles.
Avec la maturité de la quarantaine, et la lecture de "Politique du rebelle" de Michel Onfray, les choses commencent à s’éclaircir, et je commence à faire le lien entre le nazisme, la Shoah, la solution finale, la propagande ET le colonialisme, le capitalisme, le chomage, la précarité, la publicité et la structure de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
60 ans, ça me semble suffisant pour tirer les leçons de l’histoire, les enseigner à l’école, et cesser de dire que nous n’avons pas compris ce qui s’est passé !
Cela me semble suffisant pour que la presse cesse de parler d’événements incompréhensibles !
Si la presse tient de tels propos, elle fait pire que le révisionnisme : elle laisse la réflexion en l’état ! c’est incompréhensible, horrible, atroce, il ne faut pas que ça recommence... mais il ne faut surtout pas non plus chercher à comprendre !
car si nous cherchons à comprendre, nous risquons de remettre gravement en cause la structure sociale et économique des société occidentales.
Une génération qui refuse les névroses de ses parents
nous croyons être libres mais nous sommes toujours enfermés. pour nous libérer, il nous faut sortir progressivement de plusieurs paradigmes concentriques :
celui qui est ignorant ne sait pas qu’il est ignorant ;
un adulte immature ne sait pas qu’il est immature, parce que son immaturité l’empêche de voir son infantilité, et toutes les infirmités que cette infantilité entraine ;
celui qui est névrosé ne sait pas qu’il est névrosé ;
celui qui est un zombie ne sait pas qu’il est un zombie : un zombie séduit et bouffé par la pub, par les médias commerciaux, ignore qu’il est un zombie. Ou il ne le sait que trop bien, et tient à tout prix à se protéger par le mensonge ;
celui qui se ment à lui-même ne sait pas, ET IL SAIT, qu’il se ment à lui-même : être humain schizoïde.
Un de mes amis ne peut pas évoquer quoique ce soit avec ses parents dès qu’il s’agit de politique.
Sa mère, d’origine allemande, est traumatisée par la guerre de 40. Elle vit en zombie. Vie routinière, créativité à zéro, terrain propice à l’alcoolisme, à la dépression, au suicide qui mijote à petit feu : le cancer.
La lenteur avec laquelle la société française a accepté de voir la vérité à propos de l’extermination des juifs me semble significative de cette fuite illusoire dans la consommation des années 60.
De nombreux citoyens français, heureux en apparence, vivent en zombies de la consommation : ils paient non pas ce qu’ils achètent, mais ce que la consommation leur permet de fuir : le traumatisme collectif que représente la deuxième guerre mondiale.
moi, né en 1963, je refuse d’entamer le pas des soixante-huitards dans cette névrose aussi laide que les actes qui l’ont générée. et ceux qui approchent aujourd’hui de l’âge adulte m’emboiteront sûrement le pas.
3 ans de thérapie, m’ont permis de me situer dans mes relations familiales, sociales, professionnelles, et dans ma position de transmission à travers les générations. Je poursuis cette investigation par moi-même, en élargissant maintenant à la sphère sociale, politique, économique et philosophique.
Une société qui vit de ses névroses collectives entretient ces névroses collectives.
Il me semble que l’incompréhension de la Shoah fait partie des ces névroses collectives (hypothèse dont j’aimerais pouvoir débattre avec les lecteurs et auteurs).
Entretenir l’incompréhension à propos de la Shoah permet à la société de contrôle (économique et médiatique) de préserver les apparences et de masquer sa nature fasciste.
Ne vous détrompez-pas, comme dirait Bush :
vous ne vivez pas dans une démocratie !
Constat sur le discours médiatique
Ce lundi 24 janvier 2005, dans LyonPlus, je lis "Tenter de comprendre". Ce qui veux dire que nous n’avons toujours pas compris, et que chercher à comprendre sera difficile, de toute façon.
Sur France 3, le soir-même de la diffusion de "Shoah", un personnage quinquagénaire conclut à propos de la solution finale : "un mystère" ! ben voyons !
Deux exemples pris au hasard : on voudrait désinformer et masquer la réalité, on ne s’y prendrait pas autrement !
Mon analyse en "quelques mots"
et sans avoir encore beaucoup lu sur ce sujet.
Je suis sûr de trouver des analyses beaucoup plus pertinentes que la mienne : appel ouvert aux bonnes références.
Agnès répond déjà à cet appel par son propre travail à ce sujet : De la judéophobie à l’antisémitisme, réalités historiques et représentations sociales.
La solution finale a évidemment plusieurs causes, et c’est peut-être ce qui la rend hermétique aux simples d’esprits.
Mais surtout, elle remet très profondément en cause notre système de société : chrétienne, capitaliste, industrielle, ségrégative, raciste, manipulatrice, schizophrène, violente et mafieuse.
C’est sans doute ça qui explique l’aveuglement de mes contemporains, 60 ans après les événements.
Les Tziganes
D’abord, je n’entends jamais parler des Tziganes : j’ai vu passer le nombre des victimes, je ne le retrouve pas et je m’en fous. Ben ouais, y’a pas de tziganes milliardaires à New-York. Y’a pas un cinéaste tzigane qui serait prêt à faire le même boulot que Claude Lanzmann. Donc pour cette raison, il me semble important de toujours associer les Tziganes aux Juifs. C’est d’ailleurs ce que fait souvent Simone Weil.
Et puis "Shoah" est un terme juif, beaucoup mieux inspiré que "Holocauste", mais qui exclue les Tziganes : c’est génant [1]
Concernant les Tziganes, j’ai moins d’éléments pour savoir ce qui a motivé une telle haine de la part des nazis. Je sais qu’ils étaient considérés comme des sous-hommes et ont payé leur nomadisme : pensez, des gens libres de leurs mouvements, qui ne travaillent pas !?
L’origine du racisme dans les espèces humaines anciennes ?
A ce propos, rappelons que Homo Sapiens étaient plutôt sédentaire, et Néanderthal plutôt nomade.
Ma définition de race était encore bien floue puisque je me suis fait corrigé par Agnès (voir les précisions en bas du texte) : Sapiens et Néanderthal étaient 2 espèces (et non 2 races) !
L’histoire de ces deux espèces [2] qui se sont cotoyées pendant des millénaires, est-elle l’origine lointainte du mythe du surhomme et d’une race inférieure ? L’origine de la haine nazie envers les nomades ?
D’ailleurs, dans l’interruption publicitaire de "Shoah" figurait une bande annonce du film "Homo sapiens", ce film ethnocentrique et populiste à vomir [3] : "il va changer la face du monde"... on voit ce que ça donne !
Les causes du génocide juif
Pour moi, l’extermination des Juifs par les nazis s’explique par :
2000 ans d’antisémitisme, qui prend sa source dans la religion catholique : de ce prétexte "fumeux" d’avoir condamné le Christ à la crucifiction, jusqu’à l’affaire Dreyfus, encore toute chaude en 1940 ;
la vengence contre des banquiers juifs qui pratiquaient l’usure à des taux prohibitifs (20-30% me dit mon frère, à vérifier) : ah, tabou ! faut pas critiquer les Juifs sinon tu va passer pour un antisémite ! donc, disons les mots franchement : une forme de mafia juive [4] !
la diaspora juive était une "cible" marketing idéale :
. peuple éparpillé sur plusieurs pays, séparé par des langues différentes, peuple sans Etat, sans armée, sans défense ; d’emblée, les nazis savaient qu’ils ne verraient pas surgir une armée juive, ou des colonnes de résistants juifs ;
. peuple fait d’artisan et de commerçants, qui ont cherché à négocier leur survie jusqu’au bout, au lieu de voir que le nazisme était "non négociable" (comme le mode de vie américain, dixit Bush) ;
. peuple qui ne me semble pas capable de solidarité, ou peu, compte tenu de ce que j’observe, notamment dans le film "Le pianiste" (qui doit être fidèle au témoignage écrit dont il est issu) : la fuite des plus riches vers les Etats-Unis, une société qui continue à vivre ses différences sociales comme si de rien n’était et où les riches semblent abandonner les pauvres : je pense aux images du film où on voit des riches marchands manger et boire du bon vin dans un restaurant du ghetto de Varsovie, alors que des gamins faméliques errent en haillon dans les rues. [5]
l’envie des pauvres envers les riches : les pauvres, en Pologne, en Allemagne, en France, qui haissaient les juifs (des polonais qui riaient en voyant les juifs se faire massacrer !), et qui ont ensuite occupé des maisons plus confortables ;
parenthèse : c’est bizarre, ça ressemble bien à la Bosnie et au Kosovo, des serbes qui occupent des maisons bosniaques, à Srebrenica par exemple ;
l’exploitation du capitalisme et de l’ère industrielle, une réapparition de l’esclavage :
"camps d’extermination par le travail", bien avant d’être des camps d’extermination tout court !
"Arbeit macht frei" orne encore la plupart de nos entreprises aujourd’hui : bien sûr, ce n’est pas ce qui est écrit, nous ne disons pas les choses de façon aussi abrupte : nous appelons ça "l’esprit d’entreprise" ou la "communication d’entreprise". Et combien de salariés se sont fait couillonné au nom du saint esprit d’entreprise ?
une série interminable d’abandons :
. juifs abandonnés par les non-juifs, en Allemagne, Pologne, France... ;
. juifs abandonnés par les chrétiens (qu’on pense au rôle immonde du Vatican) ;
. juifs pauvres abandonnés par les juifs riches,
. ghetto de Varsovie abandonné par son chef, menant une stratégie suicidaire (Czernikov qui finit pas se suicider le lendemain du premier convoi) - je pense d’ailleurs au roi de Minas Tirith, dans le Seigneur des Anneaux : ce personnage lugubre et suicidaire, qui souhaite entrainer tout son peuple dans la défaite face à l’ennemi ;
. résistants du ghettos abandonnés par les résistants polonais (refus de leur fournir des armes) ;
. communauté juive abandonnée par les alliés : ils savaient, mais ont gardé la chose secrète ! [6]
l’invention des "médias de masse" par Goebbels... de là, il n’y avait qu’un pas au "crime de masse", inventé par Himmler. Ah ! le IIIè Reich : de grands créatifs, comme nos publicitaires !
peut-être un dérapage catastrophique des découvertes faites en psychologie (Charcot, Freud, Jung) : on voit bien comment les foules sont manipulées de façon terriblement efficace et calculée ; comment chaque individu, quelque soit sa position, a été manipulé psychologiquement de façon superbement perverse :
. les juifs, qu’on a mené en bateau (un Titanic ?), des ghettos jusqu’aux portes des camions et des chambres à gaz ("vous êtes venus ici pour travailler", "votre santé nous importe"), pour éviter les scènes de paniques et optimiser le rendement ;
. les ArbeitsJuden, obligés par les SS à tuer d’autres juifs (leur travail), et maintenus en vie par l’espoir : des petits avantages (devenir chef d’équipe ou Kapo), ou tout simplement l’espoir de vivre encore demain, sachant qu’on est un mort en sursis,
. les fonctionnaires et industriels allemands dont les nazis flattaient le zèle, l’amour du travail bien fait, l’efficacité, l’esprit d’entreprise en somme (pensons aux "tarifs de groupe" consentis par les transports ferroviaires à l’administration à l’administration passant les "commandes" d’extermination ;
. les populations qui pouvaient être témoins : "non, ne vous inquiétez pas, tout ira bien" ou "aidez-nous à dénoncer la vermine", selon les sensibilités ;
un discours et un vocabulaire complètement schizophrénique : "hôpital" pour "fosse commune", "pièces" pour "victimes", "pilule" pour "balle dans la tête", "transfert" ou "excursion" ou "réinstallation à l’est" pour "train de la mort", "chemin du ciel" (Himmelweg) pour "boyau cammouflé" et "désinfection" pour "chambre à gaz" ;
voilà un exemple de novlang en action !
Publicité, marketing, mass-medias et nazisme
Ce que nous observons et que nous pouvons rapprocher du discours publicitaire :
"cibler" les plus faibles, en épargnant les autres, permet de maintenir l’ordre social, et l’exploitation des masses par une minorité ;
c’est bien ce que fait la pub : elle massacre les pauvres, tandis qu’elle flatte ou évite les riches ;
générer de la frustration rend docile : des gens privés d’eau, de nouriture, d’hygiène, de soins, soumis à la promiscuité, le froid ou le chaud, arrivent aux camps prêts à n’importe quoi pour un bol de thé. c’est bien ce que fait la pub : achète, consommes, prend un crédit... quoi, tu n’as pas encore acheté... ?
promettre des avantages permet de désolidariser un groupe :
. "l’autogestion" : on promet un travail aux plus valides et ça commence par aider les nazis à faire évacuer le ghetto de Varsovie par les juifs eux-mêmes !
. les riches voyagent dans des wagons à compartiments, ils sont mieux traités que ceux qui sont entassés dans des wagons à bestiaux : pourquoi se poseraient-ils des questions ?
. les ArbeitsJuden acceptent de fournir la main d’oeuvre nécessaire au fonctionnement des chambres à gaz et des crématoires : sans eux, les nazis étaient sans doute incapables de faire fonctionner les camps ; C’est bien ce qu’opère le discours marketing avec les avantages, les privilèges, les VIP, les clubs, les cartes de membre...
avillir progressivement permet de ne pas rencontrer d’opposition ; c’est bien ce que font la pub et les mass-médias dans leur lente, très lente, progression vers l’immonde, depuis au moins 30 ans.
faire appel à la société du spectacle, vouloir "dénoncer" est inefficace : celui qui s’est immolé par le feu dans les rues de New-York pour attirer l’attention sur le génocide juif est mort en pure perte ;
le marketing tente de nous persuader avec l’idée de la médiamétrie : un événement qui passe inaperçu n’a aucune valeur
Conclusion
Contrairement à ce que la pensée unique voudrait nous faire croire, la shoah n’est pas une première en matière de génocide :
indiens d’amérique par les troupes US,
indiens d’Inde par les musulmans et les anglais,
arméniens, [7]
et malheureusement, ce n’est pas une dernière non plus :
Rwanda
Kosovo et j’en oublie.
Je ne peux pas m’empêcher de comparer :
. cette publicité pour une voiture Peugeot, diffusée justement ce soir-là sur France 3 : une voiture noire, une voiture de riches, qui avance lentement et, au fur et à mesure, des voitures blanches, des voitures de pauvres, qui se cachent, comme terrorisées ;
. et la scène décrite par cet homme élégant de New-York dans "Shoah" : deux jeunes allemands en uniforme, des jeunesses hitlériennes, qui avancent dans le ghetto de Varsovie, semant la terreur chez les juifs, qui s’enfuient à leur approche !
Bon, certes, il y a une musique sur ces images, qui tente de nous faire croire que l’action se passe dans un western spagettis ! Mais justement, si nous supprimons la musique, ce qui reste, le message profond, c’est plutôt l’apologie de la terreur et de la domination, l’encouragement d’une forme adoucie du fascisme.
Alors, que penser de l’entreprise Peugeot, qui commande (ou commandite ?) une telle publicité ?
Celui qui me dit que les camps d’extermination n’étaient pas déjà lisibles dans le ghetto de Varsovie, celui qui me dit qu’il ne comprend toujours pas la Shoah et la barbarie nazie, celui-là est un menteur qui se ment à lui-même.
Soit je lui fous mon poing dans la gueule (je laisse aller mes pulsions), soit je l’aide à se questionner et à sortir de la confusion (la tentative de ce texte).
Après toute cette merde,
j’aimerai conclure sur une "note de fraicheur" :
Vous qui me lisez, je vous aime...
Je déploie mon filtre d’amour et j’embrasse l’agapè !
un anonyme du XXIème siècle
NDLR : Shoah, antisémitisme, des sujets importants et prompts à déclencher la polémique. Le texte d’Anonyme du XXIème siècle est intéressant même s’il contient quelques approximations et affirmations que nous ne partageons pas forcément. Il a cependant l’avantage d’ouvrir le débat. Nous nous permettons donc d’y ajouter des notes pour préciser certaines choses.
Agnès Maillard J’ai corrigé les quelques passages un peu excessifs ou erronés, en laissant la plupart des précisions d’Agnès, que je remercie au passage.
anonyme XXI
[1] NDLR : remarque très juste ! Shoah signifie "destruction" en hébreu, ce qui est nettement plus approprié que le mot Holocauste, longtemps utilisé et qui décrit plutôt un sacrifice librement consenti à Dieu. Si les Tziganes sont effectivement absents des commémorations de la libération des camps de concentration, cela a certainement à voir avec la place marginale qu’ils continuent à occuper dans nos sociétés. Par ailleurs, la déportation a aussi impliqué les résistants, les prêtres, les communistes, tous les opposants, en fait, mais il est vrai qu’ils n’étaient pas la cible première de la politique d’extermination, comme cela fut le cas pour les Juifs et les Tziganes, mais aussi les malades mentaux, les handicapés et les homosexuels... Enfin, il faut savoir que les Polonais étaient probablement les suivants sur la liste, soit comme esclaves, soit comme morts !
[2] Sapiens et Néanderthalis étaient 2 espèces d’hominidés cousines et dont on peut penser qu’effectivement, ils n’étaient pas interféconds (l’impossibilité d’hydridation ou la stérilité des rejetons issus de croisemenent, comme pour le mulet) ce qui est caractéristique de l’appartenance à 2 espèces différentes. Les races sont des sous-ensembles des espèces et sont interfécondes, comme c’est le cas pour les races de chiens. Il y a spéciation (création d’une espèce) lorsque deux races s’isolent l’une de l’autre, évoluent et que le croisement n’est plus possible
[3] NDLR : la bande annonce, concoctée par la chaîne pour les besoins de la promo est effectivement ethnocentrique et populiste, ce qui n’est pas le cas du documentaire, plutôt rigoureux d’un point de vue scientifique
[4] NDLR : affirmation à replacer dans le contexte historique ! A savoir que longtemps, les Juifs n’eurent pas l’autorisation de posséder des terres et de les cultiver. Ils se sont rabattus logiquement sur le commerce et la finance
[5] NDLRIl y a bien eu des opérations montées par les Juifs américains pour racheter aux Nazis des Juifs détenus et les faire passer en Suisse. Mais la mauvaise volonté des Nazis a rendu les opérations peu productives ! Et cela revenait à financer l’effort de guerre du Reich !
[6] NDLR : réalité historique aujourd’hui avérée. Dès la mise en oeuvre de la Solution Finale, les Alliés ont été mis au courant par la résistance polonaise, soit début 1942. A ce moment, il eut été facile de bombarder/saboter les lignes de chemin de fer qui était la colonne vertébrale du système d’extermination mis en place par les Nazis. Mais les Alliés ont prétexté après coup qu’il leur avait été nécessaire de se concentrer sur l’effort de guerre et de ne pas disperser leurs efforts... cet argumentaire a de quoi laisser dubitatif !
[7] NDLR : ne pas oublier le très occulté génocide des Malgaches par les Français !